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• Après des décennies d'oubli, à la faveur de la retraite, mes parents ont renoué, il y a une vingtaine d'années, avec la famille corrézienne. L'une de nos cousines, petite-fille de Pierre BARIAL, s'est révélée une vieille dame délicieuse, conteuse de souvenirs de famille comme nul généalogiste n'oserait espérer en rencontrer.
Elle m'a appris notamment qu'à Allassac, "le 24 février 1653, on baptisait une Marie BARIAL. La famille a toujours résidé dans les environs."
Ses lettres sont remplies d'histoires comme celle-ci : "Mon grand-père, Pierre, l'aîné des quatre garçons Barial, était né en 1850 à Allassac, décédé en janvier 1924. Je vais te dire un fait que m'avait raconté mon aïeul ; leur mère avait confié le petit à l'aîné, lui disant de bien veiller sur lui, tout en ramassant des châtaignes dans les bois. Au retour, un loup s'est trouvé sur leur chemin. Le grand a frappé ses sabots l'un contre l'autre comme on lui avait appris. Posant le panier, il avait pris le petit frère par la main, et de courir ! Mais les petites jambes ne pouvaient pas suivre, alors il avait fui tout seul. Quand il était arrivé à la maison, la maman avait pris une pique et couru au secours de Jacques, qu'elle avait trouvé pleurant et courant. Le loup avait disparu. Mais au retour, le grand avait eu droit à la correction."
Cette anecdote (juste destinée dans sa lettre à illustrer la différence d'âge entre les deux frères) m'amène à poser une question : y avait-il encore des loups en Corrèze vers 1865 ?
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