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  ENIGMES
(ou précisions utiles)
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  • Jean Baptiste GAGNIER a déclaré lui-même la naissance de son fils Alphonse le 21 janvier 1879 à AUTHON (41), ainsi que le décès de sa belle-mère, Marguerite DENIAU, le 4 février 1879, mais il est dit "disparu" (sans commentaire) sur l'acte de mariage d'Alphonse, le 27 février 1922, et sur l'acte de décès de sa femme Françoise SOURIAU, le 4 février 1923, elle est dite "épouse de Baptiste GAGNIER (disparu)", et non veuve. En août 1914, il avait 62 ans, ce qui exclut certainement une mobilisation et sa disparition pendant la guerre.


  • Jacques BARIAL, jardinier au moment de son mariage, devint « mineur » (il posait des mines) lors de la percée de la ligne de chemin de fer Limoges-Brive (elle fut ouverte en octobre 1893), puis conducteur de travaux sur d'autres chantiers analogues et suivit donc les déplacements des équipes.
    Il quitta la Corrèze avec son épouse, Marie COLON, et sa fille aînée Anne dite Clémentine (née en mars 1891 à ALLASSAC) entre 1891 et 1894 (naissance dans le Rhône de sa seconde fille Marie dite Mathilde, ma grand-mère).
    Grâce à des correspondances conservées par ma mère, j'ai retrouvé la trace du passage de cette famille dans le Rhône (1894), la Haute-Loire (1908), le Doubs et le Territoire de Belfort (1909/1911), en Haute-Marne (1913/1914), en Côte-d'Or (1914/1916), ainsi que dans le Jura suisse (région de Porrentruy, Boncourt, où l'un de mes neveux qui faisait ses études à Mulhouse, découvrit qu'un Jean Barial, marchand de parapluies, né à Neuvic, Corrèze, obtint un permis de séjour de 3 mois en mai 1875, et restitua son livret d'ouvrier le ... 25 juin 1878 ! Il avait peut-être confondu mois et années !).
    Etait-ce un oncle, un cousin, qui aurait établi des contacts dans l'est, que la famille de Jacques serait partie rejoindre vingt ou trente ans après, à la recherche de travail ?
    J'ignore si c'est directement la crise du phylloxera qui poussa ces Barial à l'exode, car aucun n'est signalé comme "vigneron" dans les actes, ou plutôt par contre-coup. Pierre BARIAL, né en 1850, frère aîné de Jacques (benjamin des quatre enfants), est resté à ALLASSAC. Ses descendants sont toujours dans la région, ainsi que ceux de leurs deux frères.
    Ma grand-mère était encore jeune lorsqu'elle perdit son père, environ 11 ans, d'après les souvenirs de ma mère, ce qui situerait ce décès vers 1904/1906... Or, entre Poule-Les Echarmeaux (Rhône) où elle est née en 1894, et "Arquejols par Pradelle" (Haute-Loire) en août 1908 (Arquejols fait actuellement partie de la commune de Rauret), je n'ai rien retrouvé.
    Il y a des années que je recherche le lieu de son décès, dont la mention marginale n'a pas été transcrite sur son acte de naissance. Toute information concernant des BARIAL, dans les départements mentionnés ci-dessus entre 1892 et 1908, sera la bienvenue !

  • Mise à jour du 24.02.1999

    J'ai finalement retrouvé la date et le lieu de décès de Jacques BARIAL, le 2 juillet 1905 au village de Salsignac, commune d'Antignac (Cantal).
    Constatant qu'après être allé dans le Rhône, et peut-être ailleurs entre temps, il était revenu à une centaine de kilomètres de sa famille et de celle de sa femme, je me suis demandé pourquoi celle-ci et ses deux filles n'étaient pas retournées à Allassac.
    Alors me sont revenus en mémoire des détails que m'avaient racontés ma mère : tandis que son mari travaillait sur les chantiers, Marie COLON était cantinière pour les équipes d'ouvriers et se déplaçait avec elles. Elle a tout simplement continué cette activité, à laquelle sa fille aînée Clémentine qui avait alors 15 ans, participait peut-être.

  • Mise à jour du 26.11.2000 :
    Je viens de trouver une photo du hameau de Salsignac qui m'explique pourquoi mes arrière-grands-parents se sont retrouvés dans ce village. Je vous laisse découvrir.

    Même si  l'une des énigmes se trouve à peu près résolue, je maintiens ma requête ci-dessus, et j'accepte toute documentation complémentaire sur la construction de ces lignes de chemin de fer à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, sur la vie des ouvriers dans ces chantiers itinérants, etc... Merci d'avance.

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  • Mise à jour du 01.03.2003 :
    Cocasse ! Hier, je mets un moteur de recherche sur ma page d'accueil. Ce soir, je vais voir s'il y a eu des consultations. Hormis les mots que j'avais moi-même recherchés à titre de test, n'en apparaît qu'un seul autre, Arquejols, avec un résultat positif... Euh ?... J'ai ce mot-là sur mon site ? Allons bon !!! Le moteur de recherche est alors le bienvenu !...

    Ah oui, Pradelles, c'est là qu'en 1908 ma grand-mère a passé son certificat d'études. Me voici donc partie en quête d'Arquejols sur Google, sans grand espoir, et surprise, il y a 40 réponses : j'aurais dû m'en douter, il y a un viaduc ferroviaire. Il mesure 230 m de long et 40 m de haut.

    Le viaduc a été achevé en 1908, et cette ligne de chemin de fer Le Puy-Langogne fut mise en service en 1912, fermée au trafic voyageurs depuis le 18 avril 1939, fermée en 1981, et définitivement déclassée en 1992.

    Depuis quelques années, une association locale de passionnés du rail, les Amis de la ligne Le Puy-Langogne, a entrepris une opération de réhabilitation des 12 km de voies qui avaient échappé à la politique de démentèlement de la SNCF.

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